L’art subtil de s’en foutre résumé

Bonjour à tous, comme vous l’avez vu dans le titre, je vais vous résumer le livre de Mark Manson: L’art subtil de s’en foutre résumé.

L'art subtil de s'en foutre résumé

L’art subtil de s’en foutre résumé.

Cette nouvelle année, je me lance dans un nouveau concept : « Résumé des livres ».

Aujourd’hui, je vais vous résumer un des best-sellers de Mark Manson : « L’art subtil de s’en foutre ».

La première question que l’on peut se poser est : « Qu’est-ce que ce livre a de spécial ? »

Personnellement, ce qui m’a intrigué en premier, c’est la phrase d’accroche : « Un livre de développement personnel pour ceux qui détestent le développement personnel. »

Moi, qui suis passionné de développement personnel, ce livre a éveillé ma curiosité.

Je l’ai lu, et ce livre regorge de bon sens, de conseils pertinents et de prises de conscience.

C’est pour cela que je vais vous résumer tous les chapitres.

L’art subtil de s’en foutre résumé: Chapitre 1 Don’t try.

Dans ce premier chapitre, l’auteur nous explique que vouloir toujours chercher le positif ne fait en réalité que nous focaliser sur ce qui nous manque.

Il prend pour exemple le fait de se répéter 50 fois devant un miroir : « Je suis heureux. » C’est ridicule.

Une personne réellement heureuse n’a pas besoin de le répéter.

Elle l’est.

Je suis totalement d’accord.

Si vous êtes bien dans votre corps et dans votre tête, avez-vous besoin de vous le répéter sans arrêt ?

Non.

Vous l’êtes, oui ou non.

Pour moi, se répéter ces phrases pour aller mieux, c’est comme si on s’était pris une balle et que pour la soigner, on passait de la pommade.

Je trouve que c’est ridicule de penser de la sorte.

L’art subtil de s’en foutre résumé : Chapitre 2 – Le bonheur est un problème.

L’auteur met en évidence que « le bonheur en soi est un problème ».

Ce qui peut sembler paradoxal.

Depuis tout petit, on nous dit qu’il faut être heureux, que c’est ça le but de la vie.

Mais est-ce vraiment le cas ?

Doit-on réellement éviter la souffrance ?

L’histoire d’un jeune homme.

Il y a environ 2500 ans au Népal, vivait un jeune prince.

Son père souhaitait que son fils ait une vie « parfaite » sans aucune souffrance.

Pour cela, le souverain prit de grands moyens.

Il fit ériger de grands murs autour du palais, pour que le prince ne voie pas la misère de son peuple.

Il lui offrit absolument tout ce qu’il désirait, chaque caprice était exaucé.

Cela fut efficace, le jeune prince ignorait la souffrance.

Malgré tout le luxe et le confort qu’il possédait, le prince s’ennuyait.

Rien n’avait plus de saveur pour lui.

Alors, une nuit, le prince sortit furtivement du palais afin d’explorer le monde extérieur.

Le jeune prince fut stupéfait de ce qu’il vit : malades, sans-abri, etc.

Ce fut pour lui une vraie révélation.

Après avoir pris du recul sur ce qu’il venait de voir, le prince décida de partir pour toujours et de renoncer à son titre de souverain.

Pendant plusieurs années, le jeune prince vécut dans des conditions déplorables.

Ses journées étaient marquées par la faim, la solitude, les douleurs.

Tout ceci avait pour but de lui révéler les mystères de ce monde, le but ultime.

Malheureusement, il ne trouva pas de réponse concrète.

Il en conclut que : souffrir, c’est moche, et que cela n’avait pas forcément de sens.

Ne sachant plus trop où il en était, il s’assit près d’un arbre au bord d’une rivière.

Il décida de ne pas bouger de là tant qu’il n’aurait pas eu une révélation.

La légende raconte qu’il y resta 49 jours et qu’il prit conscience que la vie entière est une souffrance.

Sa conclusion.

– Les riches souffrent de leurs richesses.
– Les pauvres de leur pauvreté.
– Les personnes sans famille souffrent de ne pas en avoir.
– Les personnes qui en ont souffrent à cause d’elles.

En résumé, l’humain est toujours insatisfait et le sentiment de mal-être fait partie intégrante de la vie humaine.

Cet homme était Bouddha.

L’art subtil de s’en foutre résumé : Chapitre 3 : Tu n’as rien d’extraordinaire, tu sais.

Il commence à nous raconter l’histoire d’un jeune homme qui se croyait génial dans tout ce qu’il entreprenait.

Que tout ce qu’il faisait était absolument grandiose et qu’il était tout simplement un génie.

Il tournait tout à son avantage sans nier l’évidence de son manque de compétences.

Bref, pour lui, il était tout simplement phénoménal et c’était la faute des autres si on ne le reconnaissait pas à sa juste valeur.

La réalité d’être spécial.

Ce mode de pensée est très répandu chez les humains.

On appelle cela l’effet Dunning-Kruger, ce qui signifie que l’on surévalue nos compétences réelles.

On croit qu’on est véritable expert dans un domaine, alors que nous sommes loin de la réalité.

La réalité est que peu de gens sont des experts dans un domaine précis.

Nous sommes, pour la grande majorité d’entre nous, débutants ou tout juste moyens.

Nous vivons dans une société qui veut nous faire croire que tout le monde est très bon, alors que c’est seulement une élite.

Regardez la réalité en face, les personnes qui sont réellement compétentes dans leurs domaines.

Regardez les athlètes de haut niveau pour vous en rendre compte.

En France, il y a plusieurs millions d’inscrits en club. Pourtant, combien sont professionnels ? Quelques centaines, tout au plus.

D’où ça provient ?

Selon l’auteur, ce mode de pensée viendrait des USA dans les années 60.

À cette époque, les psychologues ne parlaient que du développement de l’estime de soi et de pensées positives.

Les études avaient montré que : les gens qui avaient une haute estime d’eux-mêmes réussissaient mieux dans leurs vies.

Ce qui avait pour but de : diminuer la criminalité, créer de l’emploi, motiver les élèves à faire des études, etc.

Le résultat de cela, c’est que tout a été surévalué.

Les mauvais élèves voyaient leurs notes gonflées, afin qu’ils n’aient pas honte de leurs notes.

Des récompenses étaient décernées aux derniers du style « Merci d’avoir participé ».

La conséquence.

C’est qu’il faut se rendre à l’évidence : tout le monde n’est pas exceptionnel.

Si nous avons une bonne image de nous-mêmes, cela ne veut rien dire s’il n’y a pas une bonne raison à cela.

Notre espèce s’est développée au fil du temps, dans l’adversité et les échecs, certainement pas dans un monde idéal.

Vous n’avez qu’à voir tout ce que l’humanité a construit pour vous en rendre compte.

C’est bien dans l’adversité et l’échec que l’on forge des adultes à la détermination farouche, capables de mener à bien ce qu’ils entreprennent.

La vérité sur l’estime de soi, c’est d’apprécier les aspects négatifs que nous possédons.

Sinon, comment notre image positive de nous-mêmes pourrait-elle être estimée « réellement » de manière fiable ?

Le problème avec ces personnes qui pensent tout savoir, c’est qu’elles se vantent en permanence, et même au détriment de leur entourage.

Elles ont besoin d’avoir une image d’elles hyper nette et finissent par ne penser qu’à leur petite personne.

Il faut voir la réalité en face, peu de gens acceptent d’être médiocres et de ne pas savoir.

Cela demande un certain courage de se dire « j’accepte la critique » ou alors « je ne sais pas ».

La solution.

Pour corriger cela est à la fois simple et compliqué.

Il faut être capable d’analyser concrètement et d’être le plus lucide possible, nos points forts et faibles.

Vous voyez, c’est assez simple comme conseil.

En revanche, pour la mise en pratique, c’est assez compliqué.

Il faut faire ce travail sur nous-mêmes,

sinon la réalité nous rattrapera forcément un jour et ça peut nous faire très mal.

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L’art subtil de s’en foutre résumé :Chapitre 4 – Le rôle de la souffrance.

Une petite histoire.

Nous sommes en 1944, sur la petite île de Lubang, dans l’archipel des Philippines.

Le second lieutenant Hiroo Onoda débarque avec ses hommes, avec pour objectif : ralentir au maximum la progression de l’ennemi et ne jamais se rendre à l’ennemi.

En février 1945, les Américains prirent possession de l’île.

En seulement quelques jours, la plupart des soldats japonais s’étaient soit rendus, soit ils avaient été tués.

Onoda et 3 de ses hommes parvinrent à s’enfuir et sans perdre de vue leur but.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les armées américaines et japonaises déversèrent des milliers de prospectus afin de prévenir que la guerre était finie.

Mais Onoda et ses hommes pensaient que c’était un piège des Américains pour les déloger.

Les années passèrent et tout le monde était revenu à sa vie d’avant.

Sauf Onoda et ses compagnons qui continuaient à tirer sur les paysans, à semer le désordre.

Le gouvernement philippin décida de lancer des flyers leur signifiant que la guerre était finie.

Mais il pensait encore une fois que c’était un piège.

En 1952, le gouvernement japonais décida de faire pleuvoir des lettres et des photos de leurs familles respectives.

Encore une fois, ce fut un échec cuisant.

Plusieurs années après, un des compagnons de Onoda se rend et l’autre fut tué par la police locale.

Onoda continua donc seul sa mission.

En 1972, un jeune aventurier japonais décida de partir à la rencontre de Onoda.

Il le trouva au bout de quelques jours. Le jeune homme lui demanda alors : pourquoi depuis presque 30 ans il ne se rendait pas ?

Onoda lui répondit : « J’ai reçu l’ordre de ne jamais me rendre et je m’y suis conformé. »

C’est aussi simple que ça.

La conclusion d’Onoda.

Cependant, malgré le manque de nourriture, les intempéries puis la solitude, Onoda dit n’avoir aucun regret.

Il affirma que ça avait été un honneur de mettre sa vie en jeu pour un empire qui n’existait plus.

En 1974, son supérieur, qui lui avait donné cet ordre, se déplaça pour lui demander d’arrêter ce combat. Onoda s’arrêta enfin.

Onoda passa le reste de sa vie encore plus déprimé que lorsqu’il était dans la jungle.

Ça peut sembler fou et pourtant, c’est la réalité.

Même s’il souffrait dans la jungle, sa souffrance avait un sens.

Alors que chez lui, c’était une autre forme de souffrance qui n’avait pas de sens.

Ce qu’il faut retenir.

Malgré l’enfer qu’il a vécu, Onoda était ravi.

Car pour lui, sa souffrance signifiait quelque chose à ses yeux.

Étant donné que ça avait un sens, il pouvait plus facilement l’encaisser.

Tout le monde a sa dose de souffrance, c’est inévitable.

Votre souffrance doit avoir un sens pour vous, afin de vous permettre de l’encaisser.

Alors, ne vous demandez plus : comment j’arrête de souffrir ?

Mais plutôt : « Pourquoi je souffre ? Pour quelle cause ? Dans quel but ? »

L’art subtil de s’en foutre résumé: Chapitre 5 – Tu fais tout le temps des choix.

Je vais commencer par une petite mise en situation.

Vous avez un pistolet chargé sur votre tempe et on vous ordonne de parcourir 42 km en moins de 5 heures.

Sinon, on vous tue, vous et votre famille. Nous sommes d’accord, c’est juste horrible.

Maintenant, imaginez-vous avec la meilleure tenue possible, un entraînement régulier pendant des mois, et que vous finissez le marathon sous les yeux ébahis de votre famille et de vos proches.

Quel sentiment serait présent ?

Sans aucun doute, de la joie et une grande fierté.

Pourtant, dans les deux cas, vous avez les mêmes sensations.

Vous avez mal aux jambes et vous êtes épuisé.

La différence entre ces deux situations, vous l’aurez compris, l’une est imposée et l’autre est de votre propre volonté.

Ce qu’il faut retenir.

Lorsqu’on vous ordonne quelque chose que vous avez envie de faire, vous allez vous comporter comme une victime.

Même si c’est bon pour vous.

En revanche, si vous le faites de vous-même, ça ne sera pas une torture pour vous.

Même si c’est difficile.

On en revient au chapitre précédent, vous choisissez vos problèmes et donc vos souffrances.

Pour vous donner un exemple, je vais vous prendre mon cas personnel.

Je pratique la musculation depuis 5 mois.

Malgré que ça soit difficile de s’entraîner, bien manger, optimiser sa récupération, d’être régulier et patient, je le fais quand même.

Car j’ai décidé de faire ce choix et d’accepter la souffrance.

À l’inverse, si on me l’ordonnait, ça deviendrait une vraie torture.

De ce fait, faites les bons choix.

La prise de conscience qu’il faut avoir.

Il faut être capable de comprendre que : tout ce qui nous arrive dans notre vie, quelles que soient les circonstances, est de notre responsabilité.

Certes, on ne contrôle pas toujours tout.

Cependant, on contrôle toujours nos réactions et la façon dont nous allons réagir.

En clair, vous devez pratiquer le stoïcisme.

Pour vous résumer le stoïcisme rapidement, c’est : vous devez déterminer ce que vous pouvez contrôler et ce que vous ne pouvez pas.

Par exemple.

Est-ce que vous pouvez contrôler la météo ? Non.

Est-ce que vous pouvez contrôler vos émotions ? Oui.

Pouvez-vous contrôler ce que les gens pensent de vous ? Non.

Est-ce que vous pouvez contrôler vos émotions, dans n’importe quelle situation ? Oui.

Ce qu’il faut retenir.

Vous devez toujours vous poser cette question.

Est-ce que je peux contrôler ce qu’il m’arrive ?

Si c’est oui, faites en sorte de réagir de la meilleure des manières.

Si vous ne pouvez pas, lâchez prise tout simplement.

Le fait de lâcher prise va vous permettre de vous recentrer sur l’essentiel et d’économiser votre énergie et votre temps.

La vie est parfois injuste.

Je ne vous apprends rien en vous disant que de temps en temps, la vie est injuste.

Vous travaillez énormément, pourtant, vous n’êtes payé qu’une misère.

Alors que cet influenceur ne fait rien à part présenter et il gagne beaucoup plus que vous.

Vous avez tout fait pour séduire cette fille, mais elle préfère le mec qui s’en fout d’elle.

Alors que vous, vous avez tout donné pour la séduire.

Eh oui !

C’est pénible lorsqu’on constate que ce n’est pas juste.

Malgré ces injustices notables, vous ne devez pas oublier que : nous sommes constamment responsables d’expériences qui ne sont pas notre faute.

Ça fait partie de la vie.

Retenez bien que :

La faute se conjugue au passé et la responsabilité, elle se conjugue au présent.

La faute découle des choix que vous avez faits.

L’habilité des choix que vous êtes en train d’effectuer à chaque instant.

Vous pouvez accuser le monde entier de vos malheurs, mais vous êtes responsable de vos malheurs.

Comme je l’ai dit précédemment, c’est vous qui choisissez de réagir de cette façon.

Et d’attribuer autant d’importance à des choses souvent futiles et dont vous ne pouvez contrôler.

C’est pour ça qu’être capable de faire de l’introspection régulièrement va vous permettre de mieux vous connaître.

Et donc, d’avoir un meilleur ascendant sur votre vie.

Comment réagir aux tragédies ?

Vous allez tous connaître dans votre existence des tragédies.

Nous allons perdre des proches. Vous pouvez être victimes de viol.

Nous pouvons être torturés physiquement ou psychologiquement. Etc.

Nous n’allons pas tous subir ce genre de « drame », mais, tôt ou tard, ça viendra.

Lorsque nous allons y être confrontés, comment allons-nous réagir ?

Nous allons pleurer, ne rien dire, péter un câble, en vouloir au monde entier, etc.

Tout dépend du malheur et de notre vécu, c’est du cas par cas.

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Que faire alors ?

— Dans ces cas, il vaut mieux commencer par voir la réalité en face, même si c’est dur. Vous devez vivre l’émotion qui vous domine afin d’évacuer ce que vous avez en vous.

— Dans un second temps, laissez le temps faire son travail. Donc, oui, des fois, ça peut prendre du temps. Mais sachez que notre cerveau s’adapte à ce que vous lui donnez. Si vous vous occupez autrement, vous y penserez de moins en moins.

— Dites-vous. Est-ce que vous pouvez contrôler ce qui vous est arrivé ? Si un proche est décédé, malheureusement vous ne pouvez rien faire. Certes, lorsque ça nous arrive, on a rarement cette approche. Ce que je comprends totalement. Mais si vous êtes capable de faire preuve de discernement, vous pourrez passer rapidement à autre chose.

Malgré ça, il y a certaines souffrances qui ne disparaissent jamais complètement. Votre douleur s’atténuera avec le temps, mais ça restera quand même au plus profond de vous.

Plus vous ferez le travail nécessaire, plus tôt votre chagrin disparaîtra. Tout dépend de vous.

Pour conclure.

Je vous ai énuméré les points qui me semblaient les plus importants. C’est absolument possible que j’en aie oublié. Ce résumé n’est pas exhaustif.

Pour vous résumer ce chapitre :

— Évitez de vous comporter comme une victime, vous êtes responsable de votre vie.

— Vous devez savoir où j’ai le contrôle de la situation et où je n’ai pas le contrôle.

— La vie est parfois injuste et vous devez vous y faire.

— Nous allons vivre des tragédies diverses et variées. Cependant, c’est de votre responsabilité de réagir comme il se doit.

L’art subtil de s’en foutre résumé: Chapitre 6 – Tu as faux sur toute la ligne (mais moi aussi)

Je vais commencer par énumérer quelques exemples de l’auteur :

— Il y a 500 ans, les cartographes pensaient que la Californie était une île.

— Les médecins étaient persuadés que faire saigner pouvait nous guérir de n’importe quelle maladie.

— Les astronomes étaient persuadés que le soleil tournait autour de la terre.

Dans ses exemples personnels, l’auteur mentionne :

— Que quand j’étais ado, je m’en foutais de tout ! Alors que c’était faux.

— Que lorsque j’étais avec ma première copine, on resterait ensemble pour toujours !

— Et également, que je n’aimerais que cette fille, car elle était « parfaite ».

Que faut-il en déduire ?

Notre évolution intérieure est un processus qui se répète à l’infini.

Lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau, nous ne passons pas du faux au vrai.

Mais plutôt du faux au légèrement moins faux.

Quand nous apprenons quelque chose de plus, nous sommes en train de nous rapprocher de cette vérité.

Nous nous rapprochons sans cesse de cette réalité sans jamais l’atteindre complètement.

Tout simplement, car la perfection, quelle qu’elle soit, n’est qu’une illusion.

Nous pouvons juste émettre des hypothèses et des jugements pour nous rapprocher de leur authenticité.

Je me reconnais vraiment dans les exemples de l’auteur, parce que je l’ai vécu.

Je pensais que ma première copine était parfaite.

Que je l’avais perdue, comme j’étais bête !

La vérité, c’est qu’elle n’était pas parfaite, loin de là.

Cependant, moi non plus.

Ce qui fait la différence, ça a été ma capacité à me remettre en question, afin de ne pas répéter les erreurs que j’ai pu faire.

Je vous invite à toujours garder votre ouverture d’esprit en éveil.

Pour garder cette compétence à se remettre en question, ce que vous pensez connaître du monde qui vous entoure.

La loi de Manson.

La définition de cette loi est :

Lorsque quelque chose menace de modifier l’image, l’approbation, que nous avons de nous-mêmes, que ça soit positif ou négatif, que nous nous estimions ou pas à la hauteur ou pas, plus nous cherchons à contourner ce problème.

Il faut avoir l’aptitude de différencier ce qui est réellement néfaste ou bon pour nous.

En clair, ça nous fait sortir de notre zone de confort.

Même si notre vie s’améliore, ça nous fait peur.

La loi de Manson s’applique aux bonnes choses de la vie comme aux mauvaises.

Nous pouvons citer quelques exemples :

— Si vous devenez une star, votre vie va chambouler tout autant celui qui passe de l’anonymat à la célébrité que la perte d’un emploi. C’est pour cette même raison que les gens redoutent autant le succès que l’échec : ça met en péril ce qu’ils croient être.

— Tu ne souhaites pas évoquer tes fantasmes sexuels devant ton compagnon parce que ça abîmerait ton image de personne parfaite.

— Tu ne veux pas dire à ton pote que tu ne désires plus le voir, car ça casserait ton image du gars sympa et ouvert d’esprit.

C’est autant d’opportunité que l’on refuse de changer, puisque ça menace notre vision de nous-mêmes.

De plus, c’est périlleux de changer nos valeurs auxquelles on adhère.

Pour résumer.

Nous avons tous des repères que l’on protège et que l’on justifie.

Le problème, c’est qu’on se dirige vers ce que l’on connaît déjà, ce que l’on croit sûr.

Si vous pensez être une bonne personne, vous éviterez les situations susceptibles de contredire cette opinion.

Si vous pensez être nul en cuisine, vous rechercherez toutes les raisons pour vous conforter dans cette hypothèse.

Nous sommes configurés de telle façon que nos certitudes ont toujours raison.

Or, tant que l’on refuse de changer la représentation que l’on a de soi-même, à ce que l’on croit être ou pas, c’est impossible de changer.

Dans la lignée du chapitre précédent, soyez capable de faire preuve d’ouverture d’esprit et de discernement.

Comment avoir moins de certitude sur nous-mêmes ?

Quand nous sommes monsieur ou madame, je sais tout, nous sommes convaincus de tout savoir.

Ce qui est totalement faux.

Il faut donc accroître notre capacité à nous remettre en question.

Alors, comment faire ?

Question numéro 1 :

Il faut savoir que : en général, nous sommes les pires juges de nous-mêmes. Quel que soit notre état émotionnel, triste, heureux, jaloux, etc. Nous sommes souvent les derniers à nous en rendre compte. Voici l’importance de fendre l’armure des certitudes en nous demandant systématiquement. « Est-ce que j’ai tort ? »

Est-ce que je suis jaloux ? Si oui, pourquoi ?

Est-ce qu’il a raison ? Est-ce que je cherche à protéger mon ego ?

Autant de questions que l’on doit se poser, afin que ça devienne une habitude, un réflexe.

Cependant, il faut faire attention. Ce n’est pas parce que nous nous demandons si nous avons tort que c’est forcément le cas. Il faut faire preuve de lucidité.

Question numéro 2 :

Qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort ?

La majorité est capable de se demander s’ils ont tort ou pas. En revanche, ils sont beaucoup moins nombreux à pousser leurs raisonnements. Car il leur faudrait admettre qu’ils ont tort.

Pourquoi ? Non seulement ça remettrait en question nos valeurs, et ça nous obligerait à voir les différentes options, même si elles sont opposées.

Aristote dit : « C’est la marque d’un esprit cultivé d’être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant. »

Si vous êtes capable de considérer et d’évaluer d’autres points de vue, sans les adopter, c’est sans doute la meilleure compétence pour évoluer, soi-même, de façon constructive.

Question numéro 3 :

Le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel, pour moi et pour les autres ? Nous connaissons tous des personnes qui préfèrent anéantir une relation, plutôt que

de reconnaître qu’elles se sont trompées.

La vérité est que, pour avoir des relations saines et équilibrées, il faut se baser sur la confiance et le respect.

En réalité, la plupart ne le feront pas. Ils préfèreront bousiller leurs relations pour ne pas reconnaître leur tort.

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Il faut se poser une question fondamentale : à partir du moment où on se demande si c’est moi ou l’autre et que l’on se met à hésiter. Alors, il y a de très fortes chances que nous soyons en tort.

Pour résumer.

Si vous pensez que vous êtes seul contre le reste du monde.

Bon, il y a de fortes chances que ça soit vous contre vous-même.

Évidemment, je n’ai pas tout dit. Même si je pense avoir énuméré les points les plus pertinents.

Petit récapitulatif :

— Nous devons avoir la capacité de nous remettre en question et faire preuve de discernement.

— Nous devons être capables de changer notre vision des choses et de nos réelles compétences.

— D’avoir la faculté nécessaire de se poser les bonnes questions.

L’art subtil de s’en foutre résumé: Chapitre 7 – Se planter pour bien démarrer.

L’auteur commence à nous raconter ce qu’il a vécu.

À l’obtention de son diplôme, il fait une entrée dans le marché du travail absolument catastrophique.

Il louait une chambre, mais étant donné la malhonnêteté de sa locataire, elle partit sans verser le moindre sou.

Ce qui l’obligea à enchaîner les petits boulots.

L’avantage, c’est qu’il était déjà au fond du trou et ne pouvait que monter.

De plus, il devait compter sa monnaie pour voir s’il pouvait se permettre un MacDo.

Et pour finir, monter un blog et en vivre.

La morale :

C’est que malgré tous les malheurs auxquels il était confronté. Il se posa 2 questions :

« Est-ce que je préfère gagner correctement ma vie dans un boulot qui me sort par les yeux ou jouer les entrepreneurs sur internet, quitte à rester dans la dèche un moment ? »

« Si je tente le coup, dans l’éventualité où je me plante d’ici à 2, 3 ans, dans le cas où donc je me retrouve contraint et forcé de rechercher un boulot de salarié, est-ce que j’aurai vraiment perdu quelque chose ? »

La réponse est non.

Tout simplement, que renoncer à ses projets serait la véritable signification de l’échec. Même si pour ça, il doit faire des sacrifices et que ça allait être dur.

Le paradoxe de l’échec et du succès.

Le progrès passe avant tout par de minuscules échecs à répétitions.

Un exemple qui nous concerne tous, c’est quand nous apprenons à marcher.

Nous échouons un nombre incalculable de fois avant de le faire correctement.

Pourtant, nous finissons bien par marcher un jour.

Lorsque nous sommes enfants, nous avons cette ignorance de « l’échec ».

Mais le système scolaire est le principal frein à éviter l’échec.

Tout est basé sur la performance, et ceux qui ne s’y conforment pas sont sanctionnés.

Il y a également les médias qui nous montrent certaines personnes qui ont obtenu leur succès, sans montrer le temps et les échecs qu’ils ont vécus.

Ce qui va entraîner que, nous allons développer une peur inconsciente.

Du coup, nous allons d’instinct éviter les échecs potentiels.

L’analyse.

Nous ne pouvons réellement réussir là où nous sommes prêts à échouer.

Si nous refusons l’éventualité que l’échec soit présent, nous n’aurons aucun moyen de réussir quoi que ce soit.

De plus, si l’on base notre critère sur : tout le monde doit m’apprécier.

Notre échec sera encore plus grand.

Car notre réussite se base sur les autres et non sur nous-mêmes.

En plus, vouloir plaire à tout le monde est ridicule.

Première raison : Ce n’est pas possible, malgré toute la bonne volonté du monde.

Deuxième raison : Ça prouve que nous n’avons pas de réelle personnalité.

Alors, faites ce que vous voulez faire, en étant le plus éthique possible.

L’art subtil de s’en foutre résumé: Chapitre 8 – L’importance de dire non.

Acceptez qu’on vous dise non et vous vivrez mieux.

Nous sommes nombreux à penser, à tort, qu’il faut toujours être au maximum dans l’acceptation et dans l’affirmation.

Le sous-entendu de cette croyance est le suivant : ouvrez-vous aux opportunités, dites oui à tout et à tout le monde.

Cependant, nous avons besoin de nous opposer pour nous positionner et nous affirmer.

Le problème, c’est qu’on nous fait croire qu’il faut éviter le rejet à tout prix.

Car c’est la voie royale pour le « bien-être ».

Il ne faut pas oublier que : pour apprécier vraiment quelque chose, quel qu’il soit, nous ne devons pas nous limiter à cette chose.

Le rejet en tant que tel est la clé de notre identité.

Dans la mesure où nous nous définissons par ce que nous choisissons de rejeter.

Ne rien oser, c’est n’être personne.

Le désir d’éviter toute forme de rejet, confrontation, conflit, de ne pas plaire, etc.

Il s’agit à chaque fois de s’épargner le mal d’être, et les inévitables ratages de la vie, et d’ignorer sa propre souffrance.

Pour résumer.

Accepter le rejet ou être rejeté constitue une compétence absolument essentielle.

Comment bâtir la confiance ?

Se bâtir une confiance en acier commence par être honnête.

La majorité des hommes n’ose pas dire que leurs copines ont grossi, que telle tenue ne leur va pas, etc.

Car ils ont peur de leur réaction et des conséquences qui en découlent.

Mais l’auteur ne le fait pas.

Pourquoi ?

La sincérité dans sa relation de couple est plus importante pour lui qu’un « tout va bien ».

Si dans un couple la priorité est d’entretenir le confort émotionnel, finalement aucun des deux n’est à son aise.

Ce qui va entraîner que leur relation va se désintégrer petit à petit.

Le conflit doit être vu comme un révélateur distinguant qui est là pour les avantages et qui est là juste pour profiter.

Évidemment, ce concept ne s’arrête pas qu’au couple, c’est de manière générale.

Pour résumer.

Nous devons être capables d’exprimer ouvertement nos différences, notre désapprobation, notre refus et dire non.

Ce qui a pour but d’exprimer pleinement nos pensées, afin d’avoir des relations saines.

S’engager pour être libre.

Notre société nous pousse à vouloir toujours plus.

Ça peut être, gagner plus d’argent, coucher avec plus de filles, visiter plus de pays, etc.

Le message est : plus, c’est toujours mieux.

Alors, que c’est faux.

C’est même l’inverse.

Lorsque nous sommes submergés d’opportunités en tout genre, on souffre du « paradoxe du choix ».

En clair, plus nous avons de choix et moins on est satisfait de notre choix, car nous allons garder en tête les multiples choix qui s’offrent à nous.

L’anxiété que cela provoque vous rend malheureux.

Alors, que faire : c’est d’éviter de choisir.

Donc, bien sûr, il faut un peu nuancer.

C’est d’accorder de l’importance au « choix » à ce qui compte vraiment.

Est-ce que gagner plus d’argent est réellement important pour moi ?

Dois-je déménager ou donc rester où je suis ?

Est-ce que cette femme me correspond ?

L’idée, c’est de ne pas perdre de temps et d’énergie pour des futilités.

Vous devez prendre le temps de choisir lorsque c’est réellement important pour vous.

Pour conclure.

Je n’ai bien entendu pas tout dit. Je me concentre réellement sur l’essentiel.

Petit récapitulatif.

— Vous devez être capable d’accepter n’importe quelle forme de rejet.

— Être capable de dire pleinement ce que nous pensons exactement. En restant polis

et courtois.

— Ne faire des choix que si c’est complètement vital pour nous.

PS. Il y a normalement un dernier chapitre qui se nomme « et puis tu meurs ».

J’ai décidé de ne pas le faire, car il n’y a pas grand intérêt à en parler.

 

Voilà, j’espère que tu auras apprécié « L’art subtil de s’en foutre résumé ». 🙂

 

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